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@book{ Kohnert2023,
 title = {Perspectives d'exportation de GNL et d'hydrogène de l'Afrique subsaharienne vers l'UE},
 author = {Kohnert, Dirk},
 year = {2023},
 pages = {32},
 address = {Hamburg},
 urn = {https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:0168-ssoar-91140-8},
 abstract = {Since Russia's war in Ukraine, many European countries have been scrambling to find alternative energy sources. One of the answers was to increase imports of liquefied natural gas (LNG). By bypassing the use of pipelines from the East by building LNG terminals, the EU opened up a wider variety of potential suppliers. The Europe-Africa Energy and Climate Partnership provides a framework for a win-win alliance. African countries will be key players in the future, including sub-Saharan countries such as Nigeria, Senegal, Mozambique and Angola. According to the REPowerEU plan, hydrogen partnerships in Africa will enable the import of 10 million tons of hydrogen by 2030, replacing about 18 billion cubic meters of imported Russian gas. Algeria, Niger and Nigeria recently agreed to build a 4,128-kilometer trans-Saharan gas pipeline that would run through the three countries to Europe. Once completed, the pipeline will transport 30 billion cubic meters of gas per year. The African Coalition for Trade and Investment (ACTING) estimates potential sub-Saharan LNG export capacity at 134 million tonnes of LNG (approximately 175 billion m3) by 2030. Sub-Saharan Africa is also expected to become the main producer of green hydrogen by 2050. However, this market remains to be developed and requires significant expansion of renewable production and water availability. However, the EU countries and companies involved would be well advised to take note of the adoption of much stricter EU greenhouse gas reduction targets for 2030 and the publication of the European Commission's methane strategy. That being said, the EU could risk having more than half of Europe's LNG infrastructure idle by 2030, as European LNG capacity in 2030 exceeds total forecast gas demand, including LNG and pipeline gas. Regardless, it should not be forgotten that African countries want and need to develop their domestic gas markets as a priority, and that export potential depends on this domestic development. In the long term, a global energy mix would be needed to accelerate change driven by new resources, new technologies and climate commitments. These changes in the use and availability of energy resources would also affect the use of fossil fuels. Regardless of this, in addition to the LNG supply, the EU must also take care of increasing its own storage capacities to be able to guarantee a cost-efficient response to a natural gas supply bottleneck. However, LNG alone is not enough to ensure the resilience of the system in the event of a supply failure. Alternative energy resources and energy saving remain essential.Depuis la guerre russe en Ukraine, de nombreux pays européens se sont efforcés de trouver des sources d’énergie alternatives. L'une des réponses consistait à augmenter les importations de gaz naturel liquéfié (GNL). En contournant l'utilisation de gazoducs venant de l'Est en construisant des terminaux GNL, l'UE a ouvert la porte à une plus grande variété de fournisseurs potentiels. Le Partenariat Europe-Afrique pour l'énergie et le climat fournit un cadre pour une alliance gagnant-gagnant. Les pays africains seront des acteurs clé à l'avenir, notamment les pays subsahariens comme le Nigeria, le Sénégal, le Mozambique et l'Angola. Selon le plan REPowerEU, les partenariats hydrogène en Afrique permettront d'importer 10 millions de tonnes d'hydrogène d'ici 2030, remplaçant environ 18 milliards de mètres cube de gaz russe importé. L'Algérie, le Niger et le Nigeria ont récemment convenu de construire un gazoduc transsaharien de 4 128 kilomètres qui traverserait les trois pays jusqu'à l'Europe. Une fois achevé, le gazoduc transportera 30 milliards de mètres cube de gaz par an. La Coalition africaine pour le commerce et l'investissement (ACTING) estime la capacité potentielle d’exportation de GNL subsaharienne à 134 millions de tonnes de GNL (environ 175 milliards de m3) d'ici 2030. L'Afrique subsaharienne devrait également devenir le principal producteur d’hydrogène vert d'ici 2050. Cependant, ce marché reste à développer et nécessite une expansion significative de la production renouvelable et de la disponibilité de l'eau. Cependant, les pays de l'UE et les entreprises concernées seraient bien avisés de prendre note de l'adoption d'objectifs européens beaucoup plus stricts de réduction des gaz à effet de serre pour 2030 et de la publication de la stratégie méthane de la Commission européenne. Cela étant dit, l'UE pourrait risquer de voir plus de la moitié des infrastructures GNL européennes inutilisées d'ici 2030, dans la mesure où la capacité européenne de GNL en 2030 dépasse la demande totale prévue de gaz, y compris le GNL et le gazoduc. Quoi qu'il en soit, il ne faut pas oublier que les pays africains souhaitent et doivent développer en priorité leurs marchés gaziers nationaux et que le potentiel d'exportation dépend de ce développement national. À long terme, un mix énergétique mondial serait nécessaire pour accélérer les changements induits par les nouvelles ressources, les nouvelles technologies et les engagements climatiques. Ces changements dans l’utilisation et la disponibilité des ressources énergétiques affecteraient également l'utilisation des combustibles fossiles. Quoi qu’il en soit, outre l’approvisionnement en GNL, l'UE doit également veiller à augmenter ses propres capacités de stockage afin de pouvoir garantir une réponse rentable à un goulot d'étranglement dans l’approvisionnement en gaz naturel. Cependant, le GNL seul ne suffit pas à assurer la résilience du système en cas de rupture d’approvisionnement. Les ressources énergétiques alternatives et les économies d'énergie restent essentielles.},
 keywords = {Energiepolitik; energy policy; Erdgas; natural gas; Bioenergie; bioenergy; Afrikanische Union; African Union; Afrika südlich der Sahara; Africa South of the Sahara; Nigeria; Nigeria; Angola; Angola; Mosambik; Mozambique; Namibia; Namibia; Tansania; Tanzania; Senegal; Senegal; EU; EU; Energieversorgung; energy supply; erneuerbare Energie; renewable energy; Klimapolitik; climate policy}}