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%T Domination française des marchés en Afrique francophone: Le post-colonialisme à son meilleur ?
%A Kohnert, Dirk
%P 1-18
%D 2022
%K marché régulé; intérêts particuliers; capture réglementaire; politique monétaire; franc CFA; commerce international; zone de libre-échange; union douanière; études africaines
%~ Institue of African Affairs, GIGA, Hamburg
%> https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:0168-ssoar-77488-1
%X Francophone Africa has been dominated to date by the political, economic and cultural repercussions of France’s colonial rule. A major instrument to assert France's interests was the upkeep of a common monetary policy and currency, the CFA Franc. Although this has been increasingly resented by African politicians and economists, who wanted to replace it by a West African currency (the 'Eco') the CFA still prevails, due to the social network of French and African political leaders, the 'messieurs Afrique' who benefit from the system. Controversial international discussion concentrates on questions of sovereignty and formal political and economic questions. However, the rules of the informal sector proved to be at least as crucial in structuring the CFA-zone as the institutions and policies of the formal economic sector, including its monetary institutions. For decades, for example, prices of French imports were overpriced, due to protection by tied aid and other political and cultural non-tariff barriers to trade. The cost of this rent-seeking was carried not only by the French Treasury, who guarantees the peg, but by the French and EU taxpayers, who financed budgetary bail-outs and development aid, and last, but not least, by the poorer African member countries and social strata. Although this applies strictly speaking only to the CFA zone, there are strong indicators that things haven't changed much since then for Francophone Africa in general. The repercussions of rent-seeking in Francophone Africa impact up to date negatively on economic performance. For example, growth levels have been significantly lower since two decades compared with Anglophone competitors.
%X L'Afrique francophone a été dominée jusqu'à présent par les répercussions politiques, économiques et culturelles de la domination coloniale française. Contrairement à la domination coloniale "indirecte" de la Grande-Bretagne, Paris gouvernait ses (anciennes) colonies de manière plutôt autocratique, classiquement qualifiée de "pouvoir directe". Un instrument majeur pour affirmer les intérêts de la France était le maintien d'une monnaie commune, le franc CFA. Bien que cela ait été de plus en plus ressenti par les politiciens et les économistes africains, qui voulaient le remplacer par une monnaie commune ouest-africaine (l' "Eco"), le CFA prévaut toujours. La discussion internationale controversée s'est concentrée sur les questions de souveraineté et les questions politiques et économiques formelles. Cependant, les règles du secteur informel ont été au moins aussi cruciales dans la structuration de la zone CFA que les institutions et les politiques du secteur économique formel, y compris ses institutions monétaires. Pendant des décennies, par exemple, les prix des importations françaises ont été surévalués, en raison de la protection par l'aide liée et d'autres obstacles politiques et culturels non-tarifaires au commerce. Le coût de cette recherche de rente a été supporté non seulement par le Trésor français, qui garantit le rattachement, mais aussi par les contribuables français et européens, qui ont financé les renflouements budgétaires et l'aide au développement, et enfin, mais non des moindres, par le membre le plus pauvre pays et couches sociales africaines. Bien que cela ne s'applique à proprement parler qu'à la zone CFA, il existe de forts indicateurs que les choses n'ont pas beaucoup changé depuis cette époque pour l'Afrique francophone en général. Les répercussions de la recherche de rente en Afrique francophone ont à ce jour un impact négatif sur les performances économiques. Par exemple, les niveaux de croissance sont nettement inférieurs depuis deux décennies par rapport aux concurrents anglophones.
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