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%T L'impact de la numérisation sur la réduction de la pauvreté en Afrique %A Kohnert, Dirk %P 19 %D 2021 %K Numérisation; Afrique subsaharienne; inclusion numérique; réduction de la pauvreté; croissance pro-pauvres; transparence; médias sociaux; fake news %> https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:0168-ssoar-75335-7 %X Digitalization in Sub-Saharan Africa enhanced the accessibility of communications by the majority of the poor who had been excluded among others from social media, independent information channels, mobile banking and e-commerce. The creation of new economic opportunities, e.g. the pay-as-you-go business, and increased flow of information also boosted people's self-esteem, sense of belonging and citizenship. The smartphone became the main source of internet access which also bridged the divide between urban and rural communities. Thus, mobile telecommunications contributed positively to economic growth even in less developed regions, and there is apparently still ample space for further improvement. Yet, Africans were also confronted with new forms of the digital divide between the poor and the rich, between advanced and less advanced African countries, as well as between Africa and the rest of the world. Moreover, the digitalization of the public sphere became a double-edged sword. Autocratic governments like Sudan and Togo shut down the internet during elections to facilitate the rigging of the polls. The lack of transparency and objectivity fuelled fake news which rapidly spread in social media, notably in times of the Corona crisis. Last, but not least, not everybody surfing in the internet had the same access to quality information. For example, disinformation was supported clandestinely by foreign powers to destabilize political regimes, or spy software was provided to governments to control the opposition. Both false news in social media and spy-software impeded poverty relieve in Africa significantly. %X La numérisation en Afrique subsaharienne a amélioré l'accessibilité des communications par la majorité des pauvres qui avaient été exclus, entre autres, des médias sociaux, des canaux d'information indépendants, des services bancaires mobiles et du commerce électronique. La création de nouvelles opportunités économiques, par ex. l'activité par répartition et l'augmentation du flux d'informations, ont également renforcé l'estime de soi des personnes, leur sentiment d'appartenance et de citoyenneté. Le smartphone est devenu la principale source d'accès à Internet, ce qui a également permis de combler le fossé entre les communautés urbaines et rurales. Ainsi, les télécommunications mobiles ont contribué positivement à la croissance économique, même dans les régions les moins développées, et il y a apparemment encore amplement de place pour de nouvelles améliorations. Pourtant, les Africains ont également été confrontés à de nouvelles formes fossé digital entre les pauvres et les riches, entre les pays africains avancés et moins avancés, ainsi qu'entre l'Afrique et le reste du monde. De plus, la numérisation de la sphère publique est devenue une arme à double tranchant. Des gouvernements autocratiques, comme le Soudan et le Togo, ont fermé Internet pendant les élections pour faciliter le trucage des élections. De plus, le manque de transparence et d'objectivité a alimenté les fausses informations qui se sont rapidement propagées sur les réseaux sociaux, notamment en période de crise de COVID-19. Enfin, tout le monde qui navigue sur Internet n'a pas le même accès à des informations de qualité. La désinformation était soutenue clandestinement par des puissances étrangères pour déstabiliser les régimes politiques, ou des logiciels espions fournis aux gouvernements pour contrôler l'opposition. Les fausses nouvelles dans les médias sociaux et les logiciels espions ont entravé la pauvreté en Afrique de manière significative. %X Die Digitalisierung in Subsahara-Afrika verbesserte Kommunikations-Zugang für die Mehrheit der Armen, die bis dahin unter anderem von sozialen Medien, unabhängigen Informationskanälen, Mobile Banking und E-Commerce ausgeschlossen waren. Die Schaffung neuer wirtschaftlicher Möglichkeiten, z.B. das Umlageverfahren und der verstärkte Informationsfluss, stärkten auch das Selbstwertgefühl, das Zugehörigkeitsgefühl und das Nationalbewußtsein der Menschen. Das Smartphone wurde zur Hauptquelle des Internetzugangs, der auch die Kluft zwischen urbanen und ländlichen Gebieten überbrückte. Damit trug der Mobilfunk auch in weniger entwickelten Regionen positiv zum Wirtschaftswachstum bei, und es gibt offenbar noch viel Raum für weitere Verbesserungen. Afrikaner wurden aber auch mit neuen Formen der digitalen Kluft zwischen Arm und Reich, zwischen entwickelten und weniger entwickelten afrikanischen Ländern sowie zwischen Afrika und dem Rest der Welt konfrontiert. Zudem wurde die Digitalisierung der Öffentlichkeit zu einem zweischneidigen Schwert. Autokratische Regierungen wie der Sudan und Togo haben das Internet beispielsweise während der Wahlen abgeschaltet, um Wahlfälschung zu erleichtern. Zudem befeuerte der Mangel an Transparenz und Objektivität insbesondere in Zeiten der Corona-Krise fake news, die sich in den sozialen Medien rasant verbreiteten. Nicht zuletzt hatte nicht jeder, der im Internet surfte, den gleichen Zugang zu qualitativ hochwertigen Informationen. Desinformation wurde zudem oft heimlich von ausländischen Mächten unterstützt, um politische Regime zu destabilisieren, oder den Regierungen Spionagesoftware zur Verfügung gestellt, um die Opposition zu kontrollieren. Sowohl Desinformation in sozialen Medien als auch Spionagesoftware haben die Armutsbekämpfung in Afrika erheblich behindert. %C DEU %G fr %9 Arbeitspapier %W GESIS - http://www.gesis.org %~ SSOAR - http://www.ssoar.info