Impact de Trump 2.0 sur l'Afrique subsaharienne

Abstract

As Trump takes aim at global norms and institutions, the question of what parts of the post-Cold War order can be saved, and for whom, needs urgent attention. Moving away from these positions will require major changes. Trump 2.0 has generated optimism in Africa. South Africa, in particular, was initially optimistic. But later, bilateral relations with South Africa deteriorated as the Trump administration, including his economic advisor, South African-born Elon Musk, openly sided with the white SA establishment, at least for the next four years. Prospects for democratic transitions were also dashed, as Trump did not care about democratising sub-Saharan Africa (SSA), but rather supported African autocracies, such as in Biya's Cameroon, Gnassingbé's Togo, and the Central African Republic and Ivory Coast. Trump's intention to dismantle USAid threw all its contractors into disarray. Fear, pain and hunger were the terrible consequences of US funding cuts, for example in Kenya and war-torn Sudan. The US was the largest ODA donor in SSA. In fiscal year 2023/2024, the US had donated nearly $3.7 billion. Jihadism in the Sahel, the Horn of Africa and beyond is likely to intensify and spread. The isolationist US Africa policy under Trump could further reduce Western influence. Trump's trade policies, particularly the imposition of tariffs and withdrawal from multilateral agreements such as the Trans-Pacific Partnership (TPP), have affected developing countries' access to the US market. This is particularly true in SSA, which relies heavily on exports of commodities, textiles and manufactured goods to the US market. The imposition of tariffs on steel, aluminium and other manufactured goods further increased the cost of exports from these countries, leading to reduced competitiveness and a decline in trade volumes. African countries benefiting from the African Growth and Opportunity Act (AGOA) have seen their benefits diminish, as the Trump administration has de-prioritised AGOA.

Alors que Trump prend pour cible les normes et les institutions mondiales, il est urgent de répondre à la question de savoir quelles parties de l'ordre post-guerre froide peuvent être sauvées et pour qui. L'abandon de ces positions nécessitera de grands changements. Trump 2.0 a suscité l'optimisme en Afrique. L'Afrique du Sud, en particulier, était optimiste au début. Mais par la suite, les relations bilatérales avec l'Afrique du Sud se sont détériorées lorsque l'administration Trump, y compris son conseiller économique, Elon Musk, né en Afrique du Sud, s'est ouvertement rangée du côté de l'establishment blanc sud-africain, du moins pour les quatre prochaines années. Les perspectives de démocratisation des pays à régime autocratique ont également été réduites à néant, Trump ne s'étant pas préoccupé de la démocratisation de l'Afrique subsaharienne (ASS), mais ayant plutôt soutenu les autocraties africaines, comme au Cameroun de Biya, au Togo de Gnassingbé, en République centrafricaine et en Côte d'Ivoire. L'intention de Trump de dissoudre l'USAid a fait le malheur de tous ses partenaires contractuels. La peur, la douleur et la faim ont été les terribles conséquences des réductions de financement américaines, par exemple au Kenya et au Soudan en guerre. Les États-Unis étaient le plus grand donateur d'APD en ASS. Pour l'année fiscale 2023/2024, les États-Unis avaient mis à disposition près de 3,7 milliards de dollars. Le djihadisme dans la région du Sahel, dans la Corne de l'Afrique et au-delà va probablement s'intensifier et se propager. Le djihadisme dans la région du Sahel, dans la Corne de l'Afrique et au-delà va probablement s'intensifier et se propager. La politique isolationniste des États-Unis en Afrique sous Trump pourrait réduire encore l'influence occidentale. La politique commerciale de Trump, notamment l'imposition de droits de douane et le retrait d'accords multilatéraux tels que le Partenariat transpacifique (TPP), a affecté l'accès des pays en développement au marché américain.